"J'ai pris, du premier au dernier jour, Nadja pour un génie libre, quelque chose comme un de ces esprits de l'air que certaines pratiques de magie permettent momentanément de s'attacher, mais qu'il ne saurait etre question de se soumettre. J'ai vu ses yeux de fougere s'ouvrir le matin sur un monde ou les battements d'ailes de l'espoir immense se distinguent a peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n'avais vu encore que des yeux se fermer."